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3 mythes sur les IGC

by Guillaume DOKI-THONON | avril 21, 2017 | on Entreprendre formation systemeio

IGC et UGC, ça vous parle ? Le premier sigle veut dire Influencer Generated Content, et le deuxième User Generated Content. Autrement dit : contenu produit par un influenceur, VS contenu produit par un consommateur. Ces dernières années, les UGC cartonnent auprès des marques, qui peuvent par contre poser un regard méfiant sur les IGC. Elles les estiment parfois trop chers, difficiles à obtenir, ou encore peu pertinents. Voyons ensemble pourquoi ces craintes ne sont pas fondées.

Mythe n°1 : Les IGC sont trop chers

On a souvent l’impression que les UGC sont gratuits puisqu’ils sont produits par les clients d’une marque sans contrepartie. Et qu’à contrario les IGC sont payants, vu qu’un partenariat avec un influenceur est souvent rémunéré. Mais ce n’est pas tout à fait exact.

En réalité, les UGC ont un coût, même s’il est caché. Il faut en effet inciter les consommateurs de la marque à contribuer à sa stratégie éditoriale. Et donc lancer des actions dédiées : jeu concours, gamification, etc. Une marque qui se lance dans les UGC doit aussi cadrer la démarche en produisant une charte éditoriale et rédigeant des conditions d’utilisation des UGC. Pour finir, il faut qu’elle réalise un contrôle qualité des contenus produits par ses fans, pour vérifier qu’ils sont en accord avec sa ligne éditoriale. Vous vous en doutez : tout cela a bien un coût, surtout en termes de ressources humaines.

Pourquoi ne pas alors vous tourner vers les IGC ? Ceux-ci ne sont pas aussi chers qu’on peut le croire. L’étude Reech révèle que dans plus d’un quart des cas, les influenceurs ne sont pas rémunérés par les marques lors d’un partenariat. Et oui ! Ils font plutôt ça par passion, parce qu’ils aiment la marque en question et adhèrent à ses valeurs.

Et dans les autres cas ? Toujours selon l’étude Reech, dans 94% des cas, les influenceurs sont payés entre 0 et 500 € lorsque les marques leur proposent une rémunération. Si on compare ce montant aux coûts humains engendrés par la création et l’administration d’UGC, il n’est pas démesuré.

Vous l’aurez compris : au final, les IGC ne sont pas forcément plus chers que les UGC, au contraire !

A titre d’exemple, voici un IGC publié sur Instagram par la youtubeuse fitness Sissy MUA. Ce post met en avant la marque Fittea, qu’elle consomme au quotidien.

IGC de l’influenceuse Sissy Mua pour la marque Fittea (thés détox)

Plus de 12 000 « likes » et quelques centaines de commentaires attestent de la portée d’un tel IGC. Malheureusement, il est d’usage de penser qu’un IGC est très difficile à obtenir. Alors qu’en est-il vraiment ?

Mythe n°2 : Les IGC sont difficiles à obtenir

Trouver un influenceur et le convaincre de collaborer avec votre marque vous semble difficile ? Rassurez-vous : dans la pratique, les influenceurs sont plutôt demandeurs ! Ils sont passionnés par ce qu’ils font, et ont noué une forte connexion émotionnelle avec leur communauté. Dans cette optique, ils raffolent des partenariats avec les marques. Ceux-ci leur permettent d’apporter encore plus de valeur ajoutée à leur communauté en leur faisant découvrir les dernières nouveautés du secteur.

Pas étonnant qu’environ 67% des influenceurs aient déjà réalisé plus de 10 partenariats avec des marques ! Donc il ne faut pas hésiter à les solliciter, au contraire. Et pour mettre toutes les chances de votre côté, pensez à soigner le relationnel avec chaque influenceur. Ils apprécient généralement que vous vous intéressiez à leur activité, et que vous leur adressiez un message personnalisé. Et c’est bien normal ! Ensuite, si le partenariat proposé est sympa, ils étudient généralement la proposition. C’est aussi simple que ça.

Pour les UGC par contre, c’est plus compliqué. Comme on l’a vu dans la partie au-dessus, une marque doit se mobiliser pour engager sa communauté et la pousser à produire des UGC. Mais ça induit en général que la marque bénéficie déjà d’une notoriété suffisante et d’une communauté conséquente. Et c’est loin d’être suffisant ! Elle doit ensuite travailler sa notoriété existante, trouver et proposer un projet fun, relancer sa communauté régulièrement, etc. Tout ça nécessite beaucoup d’efforts de la part de la marque, et ça, ça prend du temps. Les UGC sont donc loin d’être faciles à obtenir.

En vous tournant vers les IGC, vous diminuez les risques de flop tout en gagnant du temps.

Mythe n°3 : Les IGC ne s’inscrivent pas dans la ligne éditoriale des marques

La plupart du temps, les influenceurs veulent conserver une certaine liberté et indépendance éditoriale. Et oui : les internautes ont appris à connaître l’influenceur et à apprécier sa personnalité. Une publication dénotant trop de sa stratégie éditoriale habituelle peut potentiellement perdre certains internautes ou faire faiblir l’intérêt que portent d’autres membres de la communauté.

Mais ça ne veut pas dire (mais alors, pas du tout !) qu’ils ne prennent pas en compte la ligne éditoriale de la marque. C’est évidemment dans leur intérêt de la satisfaire, pour qu’elle lui propose d’autres partenariats par la suite. Ou pour que d’autres marques soient tentées de faire appel à eux aussi.

En fait, les influenceurs vont plutôt porter un regard neuf sur votre stratégie de contenu, et apporter des bonnes idées. N’oublions pas qu’un influenceur est un expert de son sujet et un pro du web. Il a pu tester quels types de publications fonctionnent ou non sur internet et peut donc faire profiter de son expérience sur le sujet. Il serait dommage de ne pas en profiter.

Stop aux préjugés

Il y a beaucoup de préjugés sur les IGC et l’influence marketing d’une façon générale. Pourtant, les IGC sont des contenus très précieux pour les marques. Ils l’aident à gagner considérablement en visibilité sur le web et s’avèrent très complémentaires des UGC. En plus, les internautes se fient davantage aux influenceurs en qui ils ont appris à avoir confiance qu’aux recommandations de clients de la marque. Face à tous les bénéfices de cette pratique, pourquoi hésiter ? Dites adieu aux mythes sur les IGC, et lancez-vous !

 

Guillaume DOKI-THONON est le cofondateur de Reech, solution d’influence marketing. Il permet aux marques et aux influenceurs de faire coincider leurs intérêts, à travers des opérations d’influence marketing innovantes.

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